• Les rencontres? J'en fais tous les jours... Ce soir, j'ai discuté dans le métro avec un prof d'histoire...

    Un parisien (un vrai) te dirait "Mais de quoi tu parles? Le métro, il te trimbale là où tu as besoin d'aller... T'as pas besoin de parler avec Pierre, Paul ou Jacques..."

    Moi, je dois attirer l'attention, les regards, l'envie de parler, de se confier... Y'a des gens comme ça et je dois en faire partie... Les gens viennent vers moi (Enfin, là je suis allée vers lui et lui ai demandé l'heure car j'avais oublié ma montre... Et nous avons engagé une conversation... Je dois être moulée comme un aimant... nous avons discuté de tout, de rien, de rien surtout en englobant le tout...)

    Mon trajet n'a jamais été aussi rapide que ce soir... Je suis sortie la première, avec, dans la tête, le film de la Révolution de 1789 que je connaissais que très peu...

    Révolution qui a révolutionné ma façon de penser...

    Mais bon, ça je le garde pour moi... En tout cas, quand on pense à la hausse des prix, le pouvoir d'achat etc... Finalement, une bonne révolution (où l'on coupait des têtes, ne serait pas malvenue dans notre société actuelle... C'est mon avis, je n'ai jamais dit que la partageais avec quiconque...)

    Il s'appelait Maxime, il était noir Antillais et prof d'histoire...

    Je ne viens ici, que lorsque j'ai de bonnes raisons d'y venir... Je ne cherche pas à faire du rendement, je reste dans le silence quand je n'ai rien à dire, je viens là, quand j'en ai envie, quand mes rencontres me poussent à y venir...

    Désolée pour le silence à vos commentaires mais je suis sûre que vous me comprendrez...

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  • face aux appels incessants (où je ne décrochais pas), face aux mails abondants (auxquels je ne répondais pas), face à elle, devant ma porte ouverte... Je me suis résignée à la faire entrer... et elle est entrée.

    J'ai préparé du café, servi quelques biscuits comme à mon habitude, me suis assise par terre en tailleur, face à elle, comme à mon habitude et l'ai laissée parler...

    J'ai pleuré.

    Elle a pleuré.

    Nous nous sommes prises dans nos bras et elle s'est excusée...

    En résumé, mon ex meilleure amie, ne voulait pas que je sois la meilleure amie d'une autre...

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  • Nadine? C'est un petit bout de femme à la quarantaine bien trempée (comme l'est son caractère!) divorcée et élevant seule ses deux enfants. C'est le genre de femme qui ne s'enquiquinera plus jamais d'un homme au dela d'une nuit. Moi, personnelement, je crois qu'il ne faut jurer de rien...

    J'ai rencontré Nadine avant hier soir, c'est une relation proche d'une copine et il s'avère que Nadine est plus proche encore du mari de (j'aime le dire) ma meilleure amie, celle avec laquelle je reste des heures au téléphone, celle à qui donné le gite, le couvert dans ses moments de galère : exactement comme je l'aurais fait avec ma petite soeur. Bref, en effet, Nadine et son mari se connaissent depuis de très nombreuses années. Le monde est petit, n'est-ce pas?

    Le monde est vraiment petit tant et si bien que (ne connaissant pas Nadine) je n'ai pas parlé de ma meilleure amie... au début... jusqu'à ce que Nadine se rende compte de qui elle avait en face d'elle et décharge le tas de "merde" qu'elle avait attendu sur mon compte : tas de merde déversé par... ma meilleure amie.

    Dans le seul but de se faire remarquer? Je ne le saurais probablement jamais...

    Je n'ai pas décroché le téléphone lorsqu'il a sonné ce matin et que son prénom (celui de mon ex-meilleure amie) eut apparu sur l'écran... Je ne le décrocherai plus jamais.

    J'ai appelé Nadine et nous déjeunons ensemble demain midi...

    On ne rencontre jamais les gens au hasard, je devais rencontrer Nadine pour qu'elle m'ouvre les yeux et m'aide à grandir un peu...

    Une chose est sûre, je ne recommencerai pas les mêmes erreurs, ni avec Nadine ou X ou Y...

    Ma vie, mon jardin secret sera à moi et moi seule et je suis sûre que jamais je ne me trahirai!

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  • Eric... J'aime beaucoup ce prénom. Peut-être parce que l'un de mes anciens soupirants le portait ou parce que c'est court avec une bonne intonnation, je n'en sais rien... Mon Eric était doux et il aimait la vie. Nous nous sommes quittés en deux bons amis et n'avons jamais pris la peine de décrocher le combiné téléphonique pour nous appeler... Par pudeur peut-être, ou par nostalgie. Toujours est-il que j'ai perdu quelqu'un de bien...

    La fierté que l'on renferme en nous a parfois un pouvoir incompréhensible: on s'aime encore (un peu) mais on ne s'appelle pas. Le temps, les semaines, les mois et maintenant les années se sont installées et les ponts sont rompus définitivement.

    J'ai rencontré Eric aujourd'hui. Un autre Eric d'aspect (assez) réservé, beau mec (physiquement) je n'irais pas jusqu'a citer son Hugo Boss de costume mais ça me fait plaisir de dire qu'il en portait un. Cadre sup dans une multinationale, le genre de mec qui plait aux femmes. Nous avons longuement parlé de choses et d'autres, de philosophie de la vie, de la mort, des enfants...

    Et c'est la que les choses se sont gâtées pour moi (sensible que je suis et que je resterai!) Eric est l'heureux papa d'un enfant autiste de 7 ans. J'ai bien dit "l'heureux" papa car son fils est sa raison de vivre, sa joie quotidienne lorsqu'il rentre du boulot, sa bouffée d'oxygène... La grossesse de sa femme était normale jusqu'à ce qu'un chromosome "pète un câble" (symptôme qui n'a pas été décelé à l'échographie)...

    Eric, en quelques heures, a failli me faire pleurer plusieurs fois mais l'étincelle qu'il avait dans les yeux lorsqu'il me parlait de son enfant a fait de moi une autre femme.

    De voir cet homme aussi sûr de lui, aussi "mordant" dans son boulot et "papa gateau" avec son fils m'a fait prendre conscience d'une chose : la mort... Je n'ai pas arrêté de penser à cet enfant si ses parents venaient à disparaître avant lui... Là, j'ai réfléchi... très longuement.

    Et là, j'ai pris conscience du "soin" que je devais mettre dans ma vie. De toute la paprasserie qu'il fallait que je trie, de mon crédit à la consommation qu'il fallait que je solde rapidement... Bref, ne pas laisser le bordel innonder ma vie au cas où...

    Ne pas laisser de "charges" suplémentaires (facilement remédiables par moi en mon vivant, en tout cas) à ma progéniture ou mon époux...

    Eric m'a fait prendre conscience du "bordel" que j'éparpillais autours de moi ("Je le rangerai demain..." Oui, c'est facile, mais personne ne sait de quoi demain est fait!) suffisamment assez pour que je "range ma vie" au cas ou je partirais avant eux, avant les autres... Avant ceux que j'aime le plus au monde et qui, touchés par ce deuil (le mien) n'ont pas besoin qu'on leur inflige cette corvée suplémentaire!

    Cette rencontre m'a arraché le coeur, mais elle m'a transformée. En tout cas, elle m'a ouvert l'esprit et je crois que je serai une femme beaucoup plus organisée, à l'avenir...


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  • Je me demande, à présent, si j'ai bien fait de créer ce blog... En fait, j'ai l'impression qu'il me sert plus de journal intime qu'autre chose...

    Je t'ai rencontré, toi, on s'est échangé quelques textos, quelques paroles au téléphone et puis plus rien... Plus rien de toi... Je ne comprends pas mais je m'en fiche un peu... Je m'en fiche parce que j'ai quelqu'un à mes côtés, qui sait prendre soin de moi... C'est bien dommage, parce que je pense que tu aurais pu faire un ami sympa...

    La vie est ainsi faite, ça tourne comme une roue. Tu es entré dans ma vie pour y ressortir aussitôt...

    Adieu bel inconnu, que dire de plus?

    Tu n'as pas fait de moi une orpheline ou une délaissée ou même une laissée pour compte...

    Tu es passé dans ma vie pour me faire frissonner et sans doute me faire admettre que le mariage... ce n'est pas pour la vie!

    Adieu.

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